Les « méditations métaphysiques » se présentent comme des pérégrinations nocturnes, où l’univers est vécu. Elles se réfèrent aux instants méditatifs et contemplatifs, à l’expérimentation de l’absolu.

Lors de ces voyages, la dimension temporelle s’annihile, s’effondre sur elle-même, à mesure que nous descendons dans les ténèbres. La conscience s’obscurcit et l’ego se dissipe sous le poids de son isolement et de son insignifiance. Errant dans cet univers vaste et délirant, je prends la mesure de mon immensité. Dans l’intemporel, je flirte avec l’infini en une grâce divine. L’esprit s’envole vers des contrées lointaines et devient compaassion. Sans identité j’erre parmi les phénomènes, je suis une eau calme, le souffle du vent, je suis pétale.

Ces instants d’ultime compassion, nous révèlent le monde de l’absolu. Ni sens, ni temps n’y vivent, et pourtant, la vie y préside.

Ces clichés sont les portraits de ces stances contemplatives, et sont autant d’invitations au voyage, à travers l’univers que nous portons en nous